L’impasse du Triangle

 

Les 10 premières propositions de notre campagne européenne

Nous communiquons les 10 premières propositions de notre projet pour l’Union Européenne

1/ Une Constitution européenne.
Un texte d’une vingtaine d’articlesclairs et lisibles, mettant en exergue et rappelant aux européens ce qui les unit. Le socle de principes et valeurs qui fondent l’Union Européenne et rassemblent les peuples qui vivent sur notre continentLes premiers articles permettent la coopération entre les territoires, définissent clairement les responsabilités de l’Union Européenne et des Etat et affirment le principe de subsidiarité. L’un des premiers articles devra consacrer la protection de la planète comme un objectif essentiel de l’Union européenne dans la continuité de la volonté de paix qui l’a fait naître. L’adoption de cette Constitution devra se faire par référendum le même jour dans tous les pays de l’Union Européenne. 
 
 
2/ Accélérela mise en oeuvre de la taxe carbone aux frontières, l’élargir aux produits alimentaires pour inciter à une harmonisation mondiale des pratiques agricoles, et aux produits ayant un impact négatif sur la biodiversité. Elle doit également cibler les délocalisations en prenant en compte, en toute circonstance, le trajet parcouru tant par le produit fini que par ses composants. (ci-après le calendrier actuel)
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3/ Réduire de 15% la consommation eau/matière/énergie d’ici 2030 par l’accompagnement et la promotion des gestes responsables et des innovations. 
4/ Engager l’Union Européenne dans la stratégie 100% recyclage : Afin de préserver notre environnement, notre organisation économique doit connaître des transformations importantes. Notamment, pour réduire nos prélèvements sur la planète et leur impact carbone. Il est alors essentiel de recycler tout ce que nous avons déjà prélevé. C’est un marqueur de l’économie circulaire que nous voulons

→ L’Europe se donne pour objectif de recycler 100% des déchets (2,2 milliards de t de déchets produits, moins de 40% recyclés, près de 10% enfouis) ; ce qui implique développement de l’industrie du recyclage en Europe et régulation des importations avec la règle « tout doit être recyclable » (à mettre en parallèle avec la taxe carbone aux frontières de l’UE)

5/ Proposer que le bilinguisme, dès l’école élémentaire, devienne un standard éducatif en Europe, ce qui permet aussi de reconnaître les langues régionales
6/ Un label européen pour le bien-être animal.
 
7/ Promouvoir la laïcité comme un principe de droit européen au-delà du principe de non discrimination, d’ores et déjà consacré.
8/ Protéger 30% de la surface terrestre et marine européenne, avec un plan de protection renforcée sur 10% du territoire. 
Interdire la pêche industrielle dans les aires marines protégées et adopter un régime différent pour les pêcheries artisanales dans ces mêmes zones. 
 
9/ Redéfinir un accord énergétique global qui met en priorité la sobriété et l’efficacité énergétique, le développement des EnR sans en exclure aucune, y  compris le gaz vert aujourd’hui mis à mal dans les orientations européennes, et l’énergie nucléaire dont nous avons besoin pour assurer un mix décarboné et la transition vers de nouveaux modèles
10/ Remplacer la Commission Européenne mais un « Gouvernement européen », issu de la majorité du Parlement Européen, sous contrôle du Parlement européen et du Conseil des Ministres européen

Pas de retour aux jours d’avant

Un retour inévitable aux « jours d’avant ? »

La pandémie met en évidence la fragilité de notre organisation économique et sociale. La raison voudrait que l’on prépare « le jour d’après » pour l’améliorer ce qui est encore trop souvent considéré comme un « modèle », et sortir collectivement grandis de cette épreuve. La force  des habitudes, le besoin de revenir à la « normale », et le conservatisme politique pousseront dans un sens opposé. A l’aune de l’absence d’enseignements que nous avons collectivement tirée de l’éclatement de la bulle financière des subprimes en 2008, il est vraisemblable que nous revenions au « jour d’avant. » 

Pourtant, nous avons aussi la capacité d’enclencher localement, sans effroi ni esprit de revanche, les transformations nécessaires. Celles qui nous permettront de mieux vivre demain, et de retrouver la confiance nécessaire à ce que nous continuions à faire société. 

Un service public réorganisé: plus de gens sur le terrain, moins de gens dans les bureaux

La submersion dont a été victime le système hospitalier tient à la baisse des moyens humains et matériels dont l’hôpital public pâtit depuis des années. En parallèle du manque de soignants, cette pandémie met aussi en évidence l’accroissement de la structure administrative, de la bureaucratie dans le champs de la santé. Ne croyons pas naïvement qu’il s’agit d’un cas isolé. C’est le résultat d’un processus constant depuis vingt à trente ans, que nous pouvons aujourd’hui décider de stopper. 

Action sociale, propreté, éducation, sécurité, la bureaucratie s’est accrue quand les moyens de terrain se réduisaient. La Métropole expérimente, depuis une semaine, une simplification en reprenant notre proposition du cumul allocation RSA-revenus pour les plus précaires. Tant mieux, car il est temps de redonner du sens à l’action publique.

Une organisation économique refondée : Produire et recycler localement

La révolution de la production industrielle, annoncées depuis plusieurs années, et consistant notamment à produire localement, tarde à venir. Notre dépendance flagrante sur des produits sanitaires de première nécessité sera-t-elle le catalyseur pour accélérer le processus ? Au-delà de la technique (imprimante 3D) et de la technologie (réseau, robotisation), c’est aussi et certainement la volonté, et le choix de la commande publique qui sont questionnés. 

De la cantine scolaire au recyclage des déchets, nous pouvons choisir de faire localement. 

Le bio n’est pas l’enjeu dans les cantines, c’est le local. D’une façon générale, les pouvoirs publics doivent favoriser l’alimentation du territoire en circuits-courts. Il s’agit de montrer l’exemple (à la cantine), et d’organiser celui-ci avec les producteurs. Et ce circuit-court doit fonctionner aussi dans « l’autre sens », ce qui nous conduit à recycler, ici, 100% de nos déchets. 

La principale industrie sur laquelle la Métropole agit est celle du bâtiment et des travaux publics. Le prisme local devient le fil conducteur de notre action publique. Ainsi, construire sans sable devient une priorité, car celui-ci disparaît. Construction modulaire, construction bois, recyclage du béton et du verre peuvent et doivent devenir les leviers d’une nouvelle industrie locale. A l’identique pour les travaux publics, où il est nécessaire de développer des projets aujourd’hui embryonnaires tels que « plastic road ».

Avec cette ambition, notre proposition consistant à faire de la Ville de Lyon et de la Métropole les premières clientes des entreprises locales innovantes devient une approche simple et efficace d’impacter le développement économique local.  

Instruire et partager le savoir, l’ambition éducative de notre territoire

Le confinement nous a éclairé sur l’inégalité des chances qui mine l’Ecole de la République. Combien d’enfants déconnectés, sans support informatique suffisant, sans connexion ? Là encore, prenons cet éclairage comme un révélateur du manque d’ambition de notre société actuelle pour l’instruction et la transmission des savoirs.

Dès le plus jeune âge, avec un cycle 0-6 ans construit sur pour l’éveil des enfants en s’appuyant sur les progrès des neurosciences. Puis, un cadre scolaire élémentaire grandement amélioré avec, notamment, un péri-scolaire utile, destiné à offrir de la culture générale aux enfants. Enfin, un collège ouvert toute l’année pour créer un lieu dédié aux ados, bienveillants et porteurs de leurs projets. 

Mais l’instruction ne s’arrête pas à l’école, et nous entretenons le goût d’apprendre dans une nouvelle politique culturelle façonnée par la transmission du savoir et des connaissances, au plus près des habitants. 

Un développement massif du télé-travail

Les dernières réticences ont-elle été levées ? Il faut l’espérer. Afin de réduire les déplacements et de gagner en mobilité, nous pouvons à l’échelle de la Métropole faire du télé-travail un levier considérable pour la mobilité, la préservation de l’environnement, la qualité de vie et le rééquilibrage du territoire. Deux conditions pour cela : créer les lieux pour le pratiquer dans les meilleurs conditions possibles, montrer l’exemple avec les acteurs publics. 

La transparence au cœur de la gouvernance

La « fake news » est la scorie nécessaire de la liberté d’expression. Mais elle prospère surtout sur l’opacité et la dissimulation d’informations. A ne pas faire confiance à l’intelligence de leurs concitoyens, nos représentants s’égarent trop souvent dans le plan de communication, le raccourci et la dissimulation. Depuis longtemps, localement, le débat est inexistant, écrasé par l’opacité de la gouvernance locale (certains ajouteront, à raison, la faiblesse des oppositions politiques et des médias). La gouvernance nationale de la pandémie a éclairé, une nouvelle fois, l’inefficacité de cette absence de transparence.

Le renouvellement du personnel politique est une condition nécessaire, mais pas suffisante. Les données publiques devront être demain en libre accès, les nouveaux élus davantage responsables des services qu’ils dirigent,et les minorités politiques mieux outillées pour exercer le contrôle nécessaire.

  Beaucoup souhaiteront le « retour à la normale », certains le refuseront, parfois violemment. Et pour ne pas être pris, encore une fois, dans l’étau ordre public/revendications catégorielles, nous pouvons porter le message qu’un « autre jour d’après » est possible, ici, et maintenant.

Alliance avec Positivons Lyon pour nos communes notre ville et notre métropole

Lyon, le 7 février 2020.

« Dans un contexte de division des forces politiques locales, les gens de bonne volonté se rassemblent autour d’un projet. Nous pouvons le faire justement parce que nous avons un projet. Cette volonté de porter des réponses politiques différentes à initier chacune de nos démarches. Elle nous conduit naturellement à regrouper nos énergies aujourd’hui pour porter plus fortement ce projet

A Lyon et dans la Métropole, nous pouvons et nous devons faire mieux. Après 3 mandats consacrés au rayonnement international de notre territoire, il est temps de consacrer autant d’énergie à la qualité de service proposé aux habitants, à leur qualité de vie quotidienne. Nous pouvons le faire avec de l’imagination et une nouvelle génération d’hommes et femmes qui se rappelleront qu’être élu, c’est d’abord être un représentant. Plus important encore, nous devons le faire. Nous avons en effet ici les moyens de trouver des solutions à des difficultés face auxquels d’autres territoires, et même l’État sont démunis aujourd’hui.

C’est pourquoi, notre projet s’appuie sur des approches nouvelles, des propositions concrètes, et des outils que nous proposons à nos concitoyens pour faciliter le quotidien et être à la hauteur des enjeux de notre époque : l’éducation, la préservation de l’environnement et l’emploi.

Denis Broliquier mènera nos équipes pour la Ville de Lyon,
je les représenterai pour la Métropole.

Eric Lafond