Moins de déplacements, plus de mobilité, et une réduction de moitié de la pollution

Greenpeace, comme plusieurs médias, a « oublié » de nous interroger sur nos propositions en matière de mobilité. Nous leur avons donc renvoyé une synthèse, occasion d’un article complet que vous trouverez ci-dessous :

Notre approche consiste à donner des alternatives à la voiture, sur l’ensemble du territoire, pour tous, et ne pas opposer ceux qui viennent tous les jours travailler dans la Métropole, à ceux qui habitent ici.

Dès lors, nous voulons décentraliser la Métropole, fournir des outils pour réduire les déplacements, déployer une nouvelle génération de transports en commun, et intégrer l’entrée du fret par des modes alternatifs sur le territoire : voilà en quoi consistera notre politique de mobilité et de transport sur le territoire.

 

Moins de déplacements, plus de mobilité

Afin de convaincre les utilisateurs des 330 000 véhicules qui entrent tous les jours sur le territoire de la Métropole de se déplacer différemment, nous créerons une cinquantaine de lieux pour stocker les voitures (parc-relais de taille significative), travailler à distance (tiers lieux ou co-working) et donc se déplacer moins, tout en restant mobile. Des lieux que certains articles de presse ont déjà nommé des « hubs mobilité-travail ».

La Métropole prend en charge la création de ces parc-relais qui ne peut incomber aux communes. Elle utilise quand c’est possible les espaces environnants les gares existantes (ex. la gare de Rillieux-Sathonay) ou des lieux nouveaux, pertinents au regard des flux de circulation actuels.

Elle crée les tiers-lieux ou sites de co-working au même endroit. Au regard des activités essentiellement tertiaires du centre de la Métropole, il n’est pas nécessaire que tous ceux qui viennent travailler ici le fassent en même temps. Avec ces tiers-lieux, nous donnons la possibilité de développer significativement le télé-travail en créant des espaces adaptés à celui-ci. Afin de montrer l’exemple, la Métropole, la Ville de Lyon, et tous les employeurs dépendants directement des deux institutions, mettront en place une politique incitative en ce sens.

Dans un rayon de 2 km autour de ces « hub mobilité-travail », nous aménageons les voies de circulation pour permettre aux habitants qui sont dans ce périmètre de les rejoindre avec des modes doux. Pistes cyclables et voies piétonnes sécurisées, trajets de bus adaptés, etc.

Nous développons une nouvelle génération de transports en commun pour connecter ces « hubs mobilité-travail ». Ainsi, nous investirons pour créer 3 lignes d’Aérotram (transport par câble comme à Toulouse), dont vous trouverez en pj les parcours.  Si nous reprenons l’exemple de la gare de Rillieux-Sathonay, elle sera le départ d’une ligne F desservant Cuire (le métro C) par la voie verte, le quartier de l’Industrie, la Grande gare de Vaise (métro D), la Duchère et Ecully. Autant de territoires non connectés entre eux, impossibles de lier aujourd’hui autrement qu’en voiture.

Avec l’Aérotram, nous créons en 4 ans de nouvelles mobilités, permettant de transporter 4 à 5000 personnes par heure et par sens, pour en coût de 20 millions d’€ du km environ (10 fois moins que le métro).

A l’identique, nous utiliserons la Saône comme support de navettes fluviales pour permettre aux échanges entre le val de Saône, le bas des Mont d’Or et le centre de la Métropole de se faire sans voiture. Une flotte de navettes, intégrée au réseau TCL, au départ d’embarcadères qui seront aussi des « hub travail-mobilité ».

Lorsque nous n’apportons pas de solution de transport de commun nouvelle, nous optimisons les lignes existantes en augmentant les fréquences, notamment sur l’Est de la Métropole avec les lignes de tramway T3 ou l’intégration de la ligne Rhônexpress au réseau TCL. A ce propos, nous considérons la concession Rhônexpress comme illégale et nous irons chercher la résiliation devant le tribunal administratif. Après avoir payé 100% de l’infrastructure, il n’est pas acceptable de débourser plusieurs dizaines de millions d’€ pour rompre un tel contrat. Ensuite, la ligne pourra être mieux utilisée pour améliorer la mobilité sur l’Est du territoire et desservir convenablement l’aéroport.

Ces lieux constitueront tous de nouvelles centralités dans la Métropole où des services complémentaires s’installeront, attirés par la présence de ceux qui viendront y garer leur voiture et travailler à distance. En s’installant autour de gares existantes, nous nous donnerons aussi un levier dans les discussions avec la Région et la SNCF pour intensifier les lignes de TER, améliorer le réseau Tram-Train, voire faire émerger un « RER à la Lyonnaise » avec 4 lignes fortes.

Ligne A : de Villefranche ou Tarare/L’Arbresle à Givors/Saint-Étienne ou Vienne 

Ligne B : de Lozanne, Saint-Bel ou Brignais à Bourgoin

Ligne C : de Givors à Ambérieu-en-Bugey

Ligne D : de Bourg-en-Bresse à Lyon

Les « hub mobilité-travail » seront tous équipés avec des solutions individuelles de déplacements : vélo électriques en partage, véhicules en partage, électriques ou non, station de co-voiturage.

 

Afin de faciliter le quotidien des personnes qui utiliseront ces solutions, l’ensemble des outils de mobilité sera utilisable avec une seule carte. Non seulement la relation TER-TCL, mais aussi l’ensemble des moyens disponibles sur le territoire (vélo’v, citiz, bluely, etc.). La Métropole est au coeur de tous ces dispositifs, elle peut donc en coordonner l’utilisation.

Nous portons enfin un projet alternatif au projet « Part-Dieu » visant à régler le NFL (Noeud ferrovoviaire lyonnais), en ayant une approche s’appuyant sur 3 gares : Rillieux-Sathonay, Part-Dieu et Jean Macé-Perrache. Les gares au nord et au sud de la Métropole accueilleront l’essentiel du trafic TER, et la gare de la Part-Dieu sera dédié au TGV. Une navette ferroviaire régulière reliera les 3 gares entre elle. Cette solution est la plus sobre en investissement public, est réalisable en un mandat et contribuera à déconcentrer la Métropole en allégeant le quartier de la Part-Dieu. Elle permettra de réduire la congestion et les retards et annulations réguliers de train, autant de réalités n’incitant pas à utiliser ce mode de déplacement.

 

Améliorer l’usage des transports en commun

Nous disposons ici d’un réseau de qualité qui nécessite pourtant d’être optimisé.

Outre l’intensification des fréquences sur certaines lignes de bus et de tramway, nous pouvons considérablement améliorer son fonctionnement :

– en installant 4 rames de métro sur le ligne D, là où il n’y en a que 2 aujourd’hui alors que les stations sont construites pour 4.

– en instaurant la gratuité pour les enfants (jusqu’à leur entrée au Collège), car il est plus onéreux aujourd’hui pour une famille de prendre les transports en commun que d’utiliser la voiture. Avec cette gratuité intelligente, nous incitons à l’utilisation des transports en commun.

– en développant sur les secteurs les moins denses – haut du 5e, du 9e, Ecully, par ex – un transport à la demande avec une flotte de triporteurs électriques. Nous emmènerons ainsi les personnes vers des points desservis en transport en commun. Nous nous inspirons ici de ce que Chambéry a initié et développé en son centre ville.

– métro progressivement étendu en rythme 24h/24.

– extension de la ligne T6 jusqu’au campus de la Doua.

L’ensemble de nos propositions s’inscrit dans une sobriété budgétaire. Nous estimons à 2 Milliards d’€ l’investissement nécessaire pour réaliser ces nombreuses améliorations, soit 2 fois ce que le Sytral a investi pendant le dernier mandat. Nous avons cette capacité financière sans augmenter les impôts, et sans augmenter le prix du ticket pendant le mandat.

 

Développer l’usage du vélo

Faire entrer Lyon dans les 10 villes de France ayant le meilleur rapport kilomètres de pistes cyclables/population est notre objectif sur ce mandat.

Les déplacements en vélo sont freinés aujourd’hui par un manque de sécurisation. Les responsables locaux ont souvent confondus voies et pistes, considérant qu’en peignant des vélo sur le bitume, cela constituait une réponse suffisante. La démocratisation de l’usage du vélo suppose une sécurisation des parcours pour assurer un cohabitation intelligente avec les autres modes de déplacement. Symboliquement, pour que le personnel politique soit en phase avec ces objectifs, les élus se verront doter d’un vélo électrique de fonction pour leur déplacement au coeur de la Métropole.

Davantage que des primes à l’achat de vélo, où l’expérience nous enseigne que ce sont rarement les plus modestes qui en bénéficient, nous privilégions le développement de vélos en partage, sur l’ensemble du territoire. Nous renforcerons l’apprentissage du vélo à l’Ecole et au Collège, et soutiendrons le développement des « véli-bus » (à l’instar des pédibus) pour permettre aux enfants et aux collégiens de se rendre à l’école en groupe sur des parcours protégés et accompagnés. Les écoles et les Collèges seront naturellement équipés de parc à vélo et autres modes doux.

Les bus seront également équipés de systèmes d’accroche vélo à l’arrière, ainsi que cela se pratique dans d’autres villes dans le monde  (au Quebec notamment) pour faciliter un usage multimodal intégré.

Outre les aménagements évoqués précédemment autour des « hub mobilité-travail », et la politique de sécurisation des axes de circulation avec des pistes cyclables sur l’ensemble du territoire (ainsi de la relation entre Bron et la Part-Dieu par exemple), il sera nécessaire de reconquérir de l’espace au sol. Notre choix de développer le transport par voies aériennes y contribuera. Le développement de parkings dédiés aux riverains en centre-ville aussi. Utile à la marche, cet objectif de reconquête servira bien sûr à développer la pratique du vélo.

Notre ambitions en la matière est particulièrement éclairée par notre projet « Métamorphose » sur Perrache visant à transformer complètement l’axe nord-sud. Pour le détail complet du projet, nous vous invitons à consulter sa présentation en ligne ici.

Ce projet permettra de libérer les quais du Rhône, et de réaliser la première autoroute cyclable de France entre Pierre-Bénite et Tassin. En effet, en sortant la circulation automobile (fortement réduite grâce à notre stratégie mobilité développée précédemment, mais demeurant forte) de cet axe, nous pouvons aménager un axe totalement sécurisé et dédié au vélo qui remontera du sud de la Métropole (circonscription Lônes et Coteaux) vers le nord. Grâce à un tunnel mode doux sous Fourvière, cet axe rejoindra Tassin ou Gorges de Loup. Il permettra également de terminer la Via Rhôna et d’assurer le lien avec le campus de la Doua par les berges du Rhône, et l’ensemble des grands parcs du centre de la Métropole.

Le projet « Métamorphose » coûtera entre 700 et 900 millions d’€, soit l’équivalent d’une année d’investissement de la Métropole. Il est donc aisé à financer au regard des améliorations considérables qu’il apportera pour le territoire.

En complément de ces moyens incitatifs et protecteurs, la vidéo-surveillance installée sur les communes de la Métropole sera réorientée (ce que nous proposerons aux Maires) vers la verbalisation des comportements inciviques sur la route afin de consolider le partage de celle-ci.

 

Changer le rapport à la voiture

L’usage de la voiture demeurera important dans la prochaine décennie, il est illusoire de penser que nous la ferons disparaître en un claquement de doigts. En revanche, nous pouvons encourager son évolution vers un usage optimisé/partagé, réduit, et en circonscrivant au mieux ses nuisances.

Nous développerons sur le territoire le co-voiturage, non seulement en créant de nombreuses stations dédiées, mais aussi en permettant et coordonnant l’émergence d’applications numériques pour le sécuriser et le rendre simple sur des circuits intra-urbain domicile-travail ou travail-travail.

A l’identique, il est de la responsabilité de la Métropole de développer le réseau des voitures en partage, notamment celles qui seront non-thermiques, ainsi que d’encourager les voitures électriques, hydrogène ou d’autres types de propulsion non-carbonée qui arriveront demain. A ce titre, il est temps que la Métropole investisse dans un réseau dense de bornes de recharge électrique sur le territoire, associé au développement de la production locale.

En centre-ville, l’enjeu est également de gagner de la place au sol, d’où notre propositions de parking résidents pour permettre à chacun de stocker sa voiture hors de la voirie.

 

Intégrer le fret dans la stratégie de mobilité et de réduction des émissions carbones

Bien qu’il ne soit jamais évoqué dans les programmes électoraux, le sujet de l’entrée des marchandises en ville fait partie intégrante de notre approche.

Le déclassement de l’autoroute A6/A7 en boulevard urbain devrait d’ores et déjà permettre d’interdire le fret en transit. Ce n’est pas le cas, et c’est que nous ferons.

Le commerce de proximité que nous souhaitons voir perdurer et se développer nécessite d’organiser l’entrée des marchandises en ville autrement qu’avec des camions à motorisation thermique comme c’est le cas aujourd’hui. De nombreux professionnels du transport sont prêts à utiliser d’autres types de véhicule, faut-il encore que l’acteur public accompagne cette évolution. Deux démarches peuvent être entreprises et nous les  expérimenterons :

– une utilisation des transports en commun de nuit, tramway et métro pour acheminer les marchandises en ville.

– une réglementation incitant à l’utilisation de véhicules moins à non polluants pour l’entrée de ces marchandises.

Dans cet esprit, nous nous attacherons également à proposer aux entreprises artisanales pour qui l’utilisation de la voiture/camionnette est essentielle des solutions pour faciliter leur mobilité sur le territoire. Il est devenu de plus en plus difficile pour les habitants de faire appel à ces services, essentiels à la qualité de vie quotidienne. Nous expérimenterons diverses approches, comme des locaux de stockage mutualisés pour réduire les déplacements, le prêt de vélo-cargo électriques en centre-ville, etc.

Nous avons pour objectif, avec cet ensemble de mesures, d’améliorer en profondeur la mobilité sur l’ensemble du territoire et de réduire les déplacements. Concernant les véhicules thermiques, notre objectif est de réduire de 50% leur utilisation au cours du prochain mandat.

Nous nous tenons à votre disposition pour de plus amples précisions.

 

  • Sortie des véhicules polluants :
    • Programmation de la sortie du diesel d’ici la fin du prochain mandat au plus tard, puis de l’essence de toute la métropole avant 2030 (possibilité via la ZFE) ;
    • Extension des restrictions aux véhicules particuliers.
  • Réduction de la place de la voiture :
    • Abandon des projets routiers et autoroutiers et notamment du tronçon périphérique « anneau des sciences » (note : retrouvez l’analyse d’Alternatiba sur ce projet climaticide et extrêmement cher, qui grévera les finances de la métropole sans optimiser le quotidien des Lyonnais·es, imposant de plus un tarif payant pour sa traversée et une destruction de vastes espaces naturels) ;
    • Généralisation de la limitation à 30 km/heure dans la métropole ;
    • Extension des zones piétonnes.
  • Mise en place d’aides pour accompagner les personnes fragiles :
    • Accompagnement à développer les alternatives à la voiture thermique : aides à l’achat de vélos ; aide à l’achat de véhicules électriques ; développement de l’autopartage…
  • Dynamique du vélo (analyse menée en partenariat avec la Ville à Vélo) :
    • Vision du vélo à 2026 ;
    • Création de passerelles vélo ;
    • Lutte contre le stationnement des voitures sur les pistes cyclables ;
    • Création de stationnements vélos ;
    • Prime à l’achat
    • Vélov / MyVélov
    • Autres points notables : ateliers vélos, livraisons, éducation…
  • Dynamique des transports en commun :
    • Augmentation du Budget alloué au SYTRAL ;
    • Développement du réseau, dont prise en compte de l’urgence climatique pour le développement ;
    • Mise en place de tarifs solidaires.
  • Mobilité et santé des enfants :
    • Création de voies piétonnes ou zones à circulation apaisée près des écoles ; aménagement des voies de circulation ;
    • Dispositifs pour faciliter les modes doux : parkings à vélos devant les écoles, pédibus ; éducation au vélo.

Nous avons attribué une note de 0 à 4 pour chaque critère :

  • 0 : Aucune mesure satisfaisante
  • 1 : Programme trop peu ambitieux
  • 2 : Quelques mesures intéressantes mais pas assez nombreuses, ambitieuses, précises
  • 3 : Programme ambitieux mais avec quelques points à améliorer ou à préciser
  • 4 : Programme ambitieux

 

Une nouvelle approche et des idées neuves pour accroître l’offre de logements accessibles

Explosion des prix au m² (+200% en 15 ans), forte diminution de la construction sur les dernières années, départ de familles vers les pourtours de la Métropole, tel est schématiquement la situation du logement sur notre territoire, et en particulier à Lyon.

Les prix à la vente sur Lyon atteignent déjà, ponctuellement les 8000€/m² et le seuil de 5000€/m² comme prix moyen sera atteint sous peu. Les prix des loyers ont aussi augmenté, dans une moindre mesure, mais de façon plus rapide que l’évolution du salaire médian. Le logement est ainsi devenu une contrainte économique pour la plupart des habitants de notre ville. Même les propriétaires qui percevaient cette hausse continue de façon satisfaisante commencent à s’inquiéter.
Lyon est d’ailleurs la grande ville de France qui compte le moins de propriétaires.

La majorité sortante est responsable de cette situation. Longtemps, elle n’a rien voulu faire. Elle considérait même la hausse des prix comme un marqueur de réussite du rayonnement devenu l’alpha et l’oméga des politiques menées ici. Seule la mixité sociale constituait un objectif des programmes de construction, objectif louable mais insuffisant. Dès lors, lorsque les élus ou les candidats répètent le même mantra depuis des années « subventionner davantage, libérer davantage de foncier pour construire plus », on ne peut s’en satisfaire.

Il est temps de changer d’approche et de conjuguer la vision d’une Métropole décentralisée avec de nouveaux outils.

Lyon et Villeurbanne concentrent l’explosion des prix. C’est le fruit d’une volonté d’hyper centralisation de la Métropole. 100%Citoyens a la volonté de rééquilibrer le territoire en permettant à de nombreux lieux de centralité d’émerger (voir nos propositions sur la mobilité). Nous rééquilibrerons et diffuserons ainsi l’attractivité sur l’ensemble de la Métropole et allégerons la tension sur le foncier de l’hyper centre.

Il nous faut aussi construire différemment. Le foncier solidaire lancé récemment par la Métropole est une bonne idée, bien qu’elle arrive tardivement et sur un faible volume. Il en faut d’autres.

Nous soutiendrons les entrepreneurs qui proposent de nouveaux modes de construction, moins chers et plus respectueux de l’environnement. Certains ont déjà essayé sur le territoire, ils se sont heurtés à un refus de changer d’habitude et ont renoncé. Avec 100%Citoyens, ils seront les bienvenus. Nous pensons notamment à la construction modulaire ou à la construction bois, absentes d’un territoire demeuré 100% béton.

Nous permettrons l’ajout d’un niveau à de nombreux immeubles anciens existants avec un objectif de végétalisation de la toiture. Nous conjuguons ainsi l’augmentation de l’offre de logements avec un nouvel urbanisme pour une ville tempérée. Cette mesure pourra aussi concerner tous les immeubles qui sortent de terre en ce moment. La nécessaire végétalisation de la ville annoncée dans de nombreux programmes ne les empêchent pas d’avoir des toits terrasses parfaitement minéralisés….

En complément de la construction, nous agirons sur la meilleure gestion du parc locatif existant. Le taux de vacance demeure très élevé (8.5% sur Lyon et 7.5% sur la Métropole). La réduction de la vacance, en premier lieu du parc privé des acteurs publics, permettra de remettre sur le marché plusieurs milliers de logements.

Nous soutiendrons l’émergence d’une offre de co-housing pour un habitat intergénérationnel. En effet, en ville, se croisent des personnes âgées qui souhaitent demeurer dans leurs logements et des jeunes actifs qui cherchent à accéder à un logement à moindre frais. Quelques associations travaillent à les rapprocher avec un contrat de location assorti de services quotidiens. Elles œuvrent seules aujourd’hui. Nous ferons de cet objectif d’habitat intergénérationnel une politique locale ambitieuse.

Faire en sorte que les habitants puissent accéder à une offre de logements à un prix raisonnable est un élément essentiel de l’attractivité de Lyon et de la Métropole de demain. Y parvenir nécessitera de « bousculer » les habitudes, de faire preuve d’imagination et de la volonté d’expérimenter. Nous apportons, au sein de 100%Citoyens, les idées et les compétences pour le faire.